Jiang Qiming : Je suis le vent lui-même

« Quand il vous traverse, il vous façonne comme le sien »」

L'histoire du vent

"Il y a un de mes amis qui rêve de contrôler le vent"

Notre film I Am the Wind Itself commence avec l'objectif de contrôler le vent dans la jeunesse du personnage, un objectif qui le mène dans un voyage qui se transforme en lutte et qui finit par se transformer en futilité. Le personnage a même capturé les vents et les a stockés dans des bocaux, mais a fini par se dissoudre dans le vide.

"Tu finiras dans une école modeste, avec un travail ordinaire"

Au cœur de l’histoire se trouve un dialogue entre les plus jeunes et les plus âgés au cours du voyage pour contrôler le vent. "Euh... je suis désolé, tu finiras dans une école modeste... tu feras semblant de t'endormir..., avoue enfin l'aîné.
"Que tu n'es pas important du tout..."

Le plus jeune répond avec un sentiment de libération : « Ce n'est pas grave si vous ne réussissez pas. Le vent nous saisit puis nous accorde la liberté... et tu comptes beaucoup pour moi."

"[Quand il vous traverse, il vous façonne comme le sien"

La conclusion n’est pas une question de victoire, mais de réconciliation. Le vent devient un compagnon plutôt qu’un adversaire : il transporte des graines, façonne les montagnes et nous façonne également.

Jiang Qiming

Jiang Qiming, un acteur connu pour ses performances ancrées et son intensité tranquille. Son approche du jeu d'acteur reflète l'influence de ceux qu'il admire le plus : Daniel Day-Lewis, dont l'œuvre est petite mais d'une profondeur inébranlable, et Heath Ledger, qui a un jour décrit la préparation du Joker comme commençant par la manière la plus simple : le vivre et le ressentir sur une longue période de temps.

Jiang lui-même admet qu'il est toujours à la recherche d'une telle profondeur, mais ce qui le distingue est sa stabilité : une capacité à rester inchangé face à la reconnaissance acquise grâce à la renommée, à vivre avec constance même lorsque le succès arrive. Cet équilibre entre acuité et humilité résonne étroitement avec la propre philosophie de Songmont.

Le vent entre Songmont et Jiang

Cette histoire est aussi notre philosophie.

Pour garder les bords sans perdre la réflexion personnelle.

Comme le vent contre la pierre, nos produits conservent leur forme tout en invitant à l'introspection.

Pour se connecter profondément au quotidien.

Nos sacs et vêtements ne sont pas conçus pour être voyants, mais pour accompagner, favoriser la connexion, nous permettre de vraiment voir et d'être vu.

Se déplacer librement, sans frontières.

Comme Jiang l’a noté lors de la collaboration, bon nombre de nos pièces ne se limitent pas aux catégories « hommes » ou « femmes ». Ils sont conçus pour être partagés, fluides et adaptables, comme le vent lui-même.

Je suis le vent lui-même

Devenir vent, c’est reconnaître à la fois la force et la douceur, la constance et le changement. À travers cette collaboration avec Jiang Qiming, nous voulions exprimer plus que le style. Nous voulions exprimer une façon d'être : bouger avec légèreté, rester fidèles et se rencontrer avec clarté.

C'est ce que Songmont veut dire avec l'histoire « Je suis le vent lui-même ».